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jeudi 7 novembre 2013

Nouvelle adresse pour mon blogue «Techniciencoiffeur»

Je change de peau.
Mon blogue change d'adresse.
Il y a des signes qu'il faut interpréter dans la vie, sans devenir superstitieux ni numérologue. Enfin, des moments où tout est en place pour passer à autre chose. Exit les astres et les planètes, il s'agit tout au plus d'une conjecture favorable, pour une personne comme moi qui n'aime pas macérer trop longtemps dans le bouillon tiède. Ah, je m'apprêtais à lancer une de mes légendaires phrases qui commence par «la vie est...». Retenu ici. En convalescence le professeur de morale. Allez, pas de justification théorique. Ce n'est qu'un changement de véhicule pour continuer à aller nulle part avec vous. Car je me targue de ce «vous». Bien sûr que l'on écrit pas pour les marmottes du parc de La Vérendrye. Qu'un éditeur compassé n'ait pas voulu retenir ma suggestion de publier les meilleurs moments de mon blogue publié depuis maintenant trois ans m'a déçu. J'emploierais même le mot «offusqué» si celui-ci ne dénoterait pas trop une frustration puérile et prétentieuse. Enfin, quand on a la certitude que l'on tient quelque chose de valable, qui mérite la circulation papier, on persévère dans nos démarches. Loin de moi l'idée de devenir un Éric Chevillard qui publie systématiquement tout son blogue par tranche. Malgré tout le respect et l'admiration que j'ai pour cet écrivain inventif et sardonique, prince de l'absurde et du style, j'en exige beaucoup moins. Seulement la publication d'un florilège de mes meilleurs coups, couvrant les trois premières années de mon blogue. Une plaquette de 60, 100 ou tout au plus 150 pages. Un simple passeport papier pour les bibliothèques. Je lance l'idée ici. Si un éditeur compétent et curieux est intéressé, voici l'ancienne adresse de mon blogue: techniciencoiffeur.blogvie.com/‎. Je possède bien entendu une copie Word de tous les textes publiés depuis trois ans sur ce site.

De toute manière, quoi qu'il arrive, l'aventure de Technicien coiffeur continuera ici. Parce qu'écrire est un sport mental qui masse mes facultés pendouillantes et me garde en relative forme. Ensuite parce que les mots sont bien ma mère véritable. Ne vous inquiétez pas, je ne tenterai pas de justifier cette dernière phrase en écrivant un pavé/bible à la Yann Moix pour me réinventer écrivain en 1142 pages. Parler de ma «naissance» d'auteur. Enfin, pas tout de suite. On cache toujours un projet prétentieux dans ses tiroirs. Ce serait bête de cacher notre narcissisme convenu en-dessous du tapis. Cet élément joue toujours dans la balance. Mais la bonne tenu prescrit qu'il ne faut jamais plastronner outre mesure sans avoir à présenter nous aussi notre brique qui ravira les lecteurs les plus exigeants et fera jurer nos amis écrivains, même les placides. Je connais trop ma race.

Enfin, sans cette soupape scripturaire pour mes élucubrations, j'aurais l'impression de tourner à vide. Le paradoxe du vide, c'est qu'il faut en parler longtemps et diversement pour s'en distancer. Je prends donc pour prétexte un bug qui persiste à l'adresse de mon ancien lieu d'hébergement et d'une réponse plate d'un éditeur pour migrer.

Voilà.
Bienvenue à ma nouvelle adresse au nom ancien.


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